Cette nuit
Cette nuit, ce fut assez fatiguant. On avait décidé de bouger, mais je m'étais levé à 6 heures le matin. La motivation a quand même été présente, et après un rappel des troupes, nous voila parti. On devait être une dizaine, on fut finalement que deux. On se décide à aller du coté de G. C'est loin, mais on arrive à chopper le dernier métro. Un changement, et nous voilà sur un quai, avec un train vide et éteint, qui n'attendait plus que nous. Bon après reflexion, c'est pas là qu'on doit aller. On sort, marchons un peu jusqu'a la station d'après. En face de la station, une voiture avec un sigle RATP, on s'approche. Des cages à l'arrière, c'est Le maitre-chien. On traverse la route et arrivons devant l'entrée. Là, la station est ouverte. On entre. Descendons les escaliers. Passons les tourniquets, et un pas plus loin nous voilà devant le maître-chien en question. "Bonsoir, y'a plus de trains vous savez", oui on le sait et si lui savait nos intentions, il ne serait pas si gentil. "Pas de problème, on remonte". On croise deux mecs du CSA, en remontant, et une fille plus loin qui ferme la porte.
Desapointement. On fais quoi? On se repose, on a pas mal marché.
Puis, on continue. Arrivés à P. une bonne trote après. Le store est ouvert, car quelqu'un est entré. Nous l'imitons, et descendons. Le choix de la ligne s'impose à nous. On va pas retourner voir notre Ami le maitre-chien, on décide de prendre une autre ligne. Les escalators sont encore en marche, il y a une atmosphère bizarre dans la station. On arrive sur le quai.
Grosse surprise, un train est à quai. On sort les appareils photos, et s'approche. Des nettoyeurs sont là, mais personne d'autres apparemment. On descend à l'avant du train, et ce n'est pas un mais trois trains stationnés sur les trois quais. Une caméra, sans personne derrière, surement. On se casse vite, on avait pas prévu ça. Les detecteurs nous repèrent, mais on continue.
Deux stations, puis une porte sur le coté. Des galleries techniques. qui nous emmenent du coté d'une autre ligne. Pas moyen d'ouvrir le loquet, malgré le fait qu'il tire la gueule. Des escaliers nous mènent haut, très haut. Quatre portes, murées et scelées. Une d'entre elles nous cache une salle avec une echelle. Surement un accés vers l'exterieur. On redescend, continuons. On s'arrète en station. 4h00, pause. Changement de ligne.Trop fatigués pour continuer. Ca sera une autre fois. On sort.
Bilan mitigé, 24h30 debout, et pas grand chose de découvert.
Tout au plus quelques photos.