Revival
Une nuit, longue.
La journée la précédent l'avait été aussi, levé 6h, couché 7heures du jour d'après.
Journée fatiguante, mais nuit encore plus.
Concert. Puis marcher vite pour prendre le RER. Raté. Noctilien? Dernier Train, on ira d'abord à Torcy.
Deux vitres cassées dans le dernier RER, deux wagons fermés.
Anecdotique. Pourquoi penser que le Noctilien passe à Torcy. Il n'y passe pas...
Marcher, vite, jusqu'à Bussy. Bussy, c'est loin, c'est la campagne, bol d'air frais et de nature.
Le sweat à capuche ne va plus suffire, il va falloir prendre le manteau.
Retrouver les voies, et rentrer, pour aller au plus vite. Lumière rouge.
Travailleurs, il faut sortir. Se dépécher, le Noctilien est à 2h11 à Noisiel.
Pas après 30 à Bussy, donc.
Arrivée sur le boulevard, puis la gare, le noctilien arrive juste derrière nous.
On a eu de la chance.
On rentre, on se dit qu'on aurait autant de chance si le MC passait juste quand on arriverait.
Chessy, saturday night fever, beaucoup de monde, de la sécurité, aussi. On va poser nos sacs.
On traverse le pont, allons nous poser.
On discute, on s'endort, on se reveille.
Mais toujours pas là, notre ami.
On marche un peu, on a froid, on fait un trait.
On va sur le pont, rien ne bouge. Mais s'il est dans le dépot?
On va recuperer nos sacs. Poste d'observation.
On ne voit rien, pas un bruit pas une trace de celui qu'on attend.
Il ne viendra pas.
On essaye, sans succès, une voiture arrive, il est temps de partir, six heures moins le quart, c'est trop tard.
Putain de merde, on aura même pas pu lui cracher dessus.
Enfoiré.
Nuit de merde.
Chienne de vie, comme qui dirait.
Saut de rail pour la peine.
Et dodo, pendant que d'autre vont faire les foulecks.