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MrBoulard

14 septembre 2008

Revival

Une nuit, longue.
La journée la précédent l'avait été aussi, levé 6h, couché 7heures du jour d'après.
Journée fatiguante, mais nuit encore plus.
Concert. Puis marcher vite pour prendre le RER. Raté. Noctilien? Dernier Train, on ira d'abord à Torcy.
Deux vitres cassées dans le dernier RER, deux wagons fermés.
Anecdotique. Pourquoi penser que le Noctilien passe à Torcy. Il n'y passe pas...
Marcher, vite, jusqu'à Bussy. Bussy, c'est loin, c'est la campagne, bol d'air frais et de nature.
Le sweat à capuche ne va plus suffire, il va falloir prendre le manteau.
Retrouver les voies, et rentrer, pour aller au plus vite. Lumière rouge.
Travailleurs, il faut sortir. Se dépécher, le Noctilien est à 2h11 à Noisiel.
Pas après 30 à Bussy, donc.
Arrivée sur le boulevard, puis la gare, le noctilien arrive juste derrière nous.
On a eu de la chance.
On rentre, on se dit qu'on aurait autant de chance si le MC passait juste quand on arriverait.
Chessy, saturday night fever, beaucoup de monde, de la sécurité, aussi. On va poser nos sacs.
On traverse le pont, allons nous poser.
On discute, on s'endort, on se reveille.
Mais toujours pas là, notre ami.
On marche un peu, on a froid, on fait un trait.
On va sur le pont, rien ne bouge. Mais s'il est dans le dépot?
On va recuperer nos sacs. Poste d'observation.
On ne voit rien, pas un bruit pas une trace de celui qu'on attend.
Il ne viendra pas.
On essaye, sans succès, une voiture arrive, il est temps de partir, six heures moins le quart, c'est trop tard.
Putain de merde, on aura même pas pu lui cracher dessus.
Enfoiré.
Nuit de merde.
Chienne de vie, comme qui dirait.
Saut de rail pour la peine.
Et dodo, pendant que d'autre vont faire les foulecks.

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6 juillet 2008

De moins en moins régulier

Comme tout, certaines choses se pratiquent, et moins on pratique, moins on a de motivation. Moins on a de motivation, moins on pratique. Cercle vicieux. Je me remet donc à écrire ici, sous la poussée d'une nouvelle qui me réjouis autant qu'elle m'accable. Mais avant de vous la révéler, je vais vous faire un pot pourri des trois derniers mois. Parce qu'on s'est arrêté au commencement. Au début d'une histoire qui n'a eu qu'une ratûre durant cette période. Elle fut remplie de découvertes, loin ou très près. Des bonnes et des mauvaises. Des MC débutants, et d'autres chevronnés. Des locaux GPSR vides, et des trains bondés de PF. Des couloirs, encore et toujours. Avec ces si beaux carrelages connus dans le monde entier. Et ces si beaux endroits cachés et perdus derrière, inconnus de la plupart. Des nouvelles rencontres, et des amitiés qui grandissent avec des anciens. La découverte de nouveaux potentiels n'a absolument pas affecté l'une des composantes de nos explorations. Des grues, des églises, des lieux, pas forcément en région parisienne, mais aussi en plein Paris. Paris qui nous cache de nombreux secrets, qui commencent juste à nous être dévoilés. Et nous de les user jusqu'à s'en imprégner.
Des histoires que je raconterai au fur et à mesure, je m'astreindrais à en mettre dès qu'elle valent ou non le coup. Les anciennes que je raconterais plus tard. Bref, je reprend possession des lieux, et je compte bien y faire lire des choses passionnantes.

Mais aujourd'hui, si j'écris ici, c'est pour une très nouvelle. Très bonne ou très mauvaise, mais très. Très importante.
Parce qu'aujourd'hui, on vient de m'apprendre que LE plan mythique du RER A, celui qui figure dans absolument toutes les vidéos, toutes les  photos qui transitent sur internet ou non, toutes les têtes des étrangers voulant faire ce si beau modèle. Ce plan est fini. Terminé. Bien sur c'est toujours faisable, comme tout, mais ce n'est plus un plan-barbeuk, comme on le disait. Toujours faisable sous condition qu'il y ai un train la-bas. Parce que pour l'instant il n'y en a pas. A voir, donc.

Bref, finito les pièces là-bas, sauf pour les locaux (et encore). Donc moins de pièces sur la A, car le principal réservoir est fermé. Plus de pièces autre part, et surtout plus de pièces des motivés. Ceux qui cherchent, qui bougent, qui regardent. On a une chance de prendre un bon créneau si on s'y met. Un créneau pas loin, en plus ;)

2 avril 2008

Y'a pas trop longtemps

Y'a pas très longtemps, j'ai découvert un potentiel énorme, les carrières sous Paris. Je les connaissait depuis longtemps, mais je n'y avait jamais mis les pieds faute d'acompagnateur. Ce fut fait, et ce fut bref. La première fois, sans plan ni boussole, sans chemin sur pour aller dans les salles, et sans bottes, fut mémorable. On est resté deux petites heures, posés dans un renfoncement. Et puis on est ressorti par plaque, c'était vraiment frais ça.

Puis on y est retournés, plusieurs fois, s'équipant à chaque fois un peu plus. Et puis la dernière fut la bonne, le plan, les bottes, tout était prêt, on a visité un bon bout du 14ème. Bien sur, c'est le plus pratiqué, et y'a beaucoup de monde qui passe, mais on a fait les grandes salles connues, la Plage et sa Vague, Le Chateau, et une petite salle qui nous as vraiment plu, Sarko. Maintenant, on va y retourner une fois par semaine, au minimum, pour bien explorer tout les recoins. Et chercher les tracts, petite particularité...

En voici un que j'ai particulièrement aimé :D

30 mars 2008

Il fut un temps

Il fut un temps où on se disait qu'il fallait réfléchir, que les plans étaient que plus posés lorsqu'on les connaissait, et qu'on s'y préparait. Mais je pense que ce temps est révolu, on aura jamais accès à tout, toutes les informations, savoir quelle caméra enregistre, et quel détecteur peut nous repérer. Jamais on ne saura lorsque le contremaitre sortira de sa cabane pour faire sa ronde.
Alors, on se dit qu'il est temps d'y aller, et de voir sur place.

L'autre fois, donc, j'allais chez un copain que je n'avais pas vu depuis un moment. Et sur le trajet, je vois une rame attendant gentiment. Trois coups de fil, et nous avions trouvé ce que nous allions faire le soir même.

On se pose chez ce copain, on discute, de tout et de rien. Et puis c'est l'heure de s'y mettre. On bouge, on marche pas mal, les derniers métros étant déjà passés depuis un petit moment. Arrivés à la station fatidique, on s'aperçoit qu'il ne faut pas rentrer de ce coté là, et on continue un peu. Un dernier regard, et je vois qu'une voiture s'arrete, qu'un mec descend devant les grilles. Nous a-t-il vus? Je ne pense pas, on se cache un minimum. Un de nous prends un Vélib, et va voir cette voiture de plus près, le mec ressort, et la voiture s'apprète à partir. Dans la voiture, deux personnes, avec une cage à l'arrière. La Novap' donc.

On continue, passons par un poste sur le Rer D. Et nous voila arrivés devant notre station. En tout cas pour la soirée. On rentre, et c'est parti. Ouf, il nous attends gentiment. Un passage par tout les wagons, et on commence.

C'est déjà l'heure de repartir. 5 heures mois 5, on est même presque en retard. On sort, respirons l'air frais comme si c'était la première fois. Un petit tour jusqu'à Gare de Lyon, pour prendre le premier métro. On se pose un peu au skate-park de Bercy, nouvellement couvert. Deux heures se passent. On aime la vie, à cet instant là.

Mais je crois qu'on l'aime encore plus, quand on retourne dans la station, et qu'on y attends de voir notre oeuvre, quitte à attendre toute la journée.

Arrivés sur place, une atmosphère assez bizarre est présente. Déjà, il n'y a pas de train en face. En m'approchant du tunnel, je vois le panneau Personnel sur les voies. Là, le déclic est fait. Des gens sur les voies, un train qui approche, et qui passe sans s'arreter, et nous les yeux rivés dessus, et tellement heureux. Une émotion énorme. Et pourquoi pas une photo?

8 mars 2008

Une fois

Une fois, on est allé chez un ami. Mais celui-ci reprenait son boulot le lendemain à 8 heures, après une semaine de vacances méritées. Alors on est allé chez un autre ami. On c'est posé, on a regardé South Park, et on a décidé qu'il était l'heure d'y aller. On est parti en direction de la route. Le chantier était posé, on est descendu, c'était ultra tranquille, juste se baisser quand une voiture passe, et le tour est joué. Au final, on est resté longtemps, peut-être un peu trop. Et puis ça se verra pas beaucoup, sauf si ça reste après le chantier...
Ensuite on a pris la direction des rails. Là, on était pas sur de ce qu'on allait faire, pourtant on l'a fait, et tout c'est bien passé. On a pris notre temps, on a pas surchargé tout, juste quelques trucs bien posé. Et puis une petite phrase chacun, pour ne pas oublier cet art se voulait informatif. Et puis on s'est aventuré un peu plus dans la gare. Il aurait juste fallu que je regarde l'heure, mais on y pense pas dans des trucs comme ça. Alors, ça c'est allumé d'un coup, et nous on est parti vite. No problèm, au final, j'ai même pu penser à notre ami qui commençait trois heures après cette action.

Jusqu'ici, tout va bien.

Noisiel

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25 février 2008

Vendredi soir

Vendredi soir, on avait décidé de prendre la A, sur une branche que l'on ne prends jamais. On y allés, au premier dépôt, on s'est arrêté. On est sorti, repérés la gare, le troisième quai, le saut de rail possible mais peu envisageable. Puis on s'est rapproché du dépôt en lui-même. Une grille à sauter? Même pas besoin, le grillage est entièrement découpé. On longe une ancienne gare de fret, désaffectée, murée, et même... convertie en skate-park!! Plutôt à l'arrache, mais avec des modules bien faits, même s'ils commençait à être un peu défoncés. On continue, on s'arme de nos appareils photos, et on s'approche. Personne ne nous dit rien. On se rapproche encore, toujours personne. Je regrette un peu de ne pas être allé a contact direct de ce train... Mais on a d'autre endroit à repérer. On reprends le train, les clés et le tire-bouchon glisse bien sur ces trains-là. On hallucine devant le nombre de trains. Peu protégés. Arrivés en gare, une bonne trentaine de trains sont là. On fais le tour, on a seulement 20 minutes avant le dernier train dans l'autre sens. Je fais le guet, il escalade. Arrive au niveau d'un parking. Faudra vérifier toutes les voitures avant de peindre... Mais on a un second plan. La tête des trains est bien protégée, caméra, détecteurs, même derrière un bâtiment. Mais il y a moyen.

Maintenant, faudra retourner voir les ateliers, en journée, pour savoir ce que ça vaut.
NEver STop EXploring...

19 février 2008

Il ya deux nuits,

Il y a deux nuits de cela, on s'est motivé pour une petite session. Une lettre chacun, comme un petit clash. Ca s'est très bien passé, et moi qui ne fait pas de session dans la rue, près d'une gare, qui plus est, ben ça m'a fait tout drôle de voir comme la rue nous appartient, la nuit. On a croisé trois caisses, mais rien sinon. Alors ça donne énormément la motivation pour refaire d'autre action le plus vite possible. Sauf que, parce qu'il y a un sauf, je me suis pris bêtement une planche sur l'ongle de l'orteil du pied droit (précis tout ça :) et ouh putain, il est tout noir, l'ongle en question. Ca repousse mes projets à plus tard. C'est vraiment dommage.

Donc, je me suis remis aux stickers.

14 février 2008

Avant-hier

Avant hier, je suis allé avec un pote vers la BNF, en redescendant depuis Tolbiac. On s'est un peu perdu, on voulait tester ma nouvelle clé, et on s'est retrouvé à coté du chantier de la BNF, coté vers le nord. Bref, on arrive, on fait un tour tranquilement, on regarde... Et puis on sort, on monte derrière un ancienne gare SNCF abandonné, rencontrons un gentil maître chien, et puis continuons sur le pont, derrière. Le pont, il s'avère que c'est un ancien pont désaffecté de la Petite Ceinture. Au milieu, une ouverture avec un escalier, qui donne sur le quai du milieu, entre une trentaine de voies. On explorera ça une prochaine fois. On continue, et descendons de l'autre coté. Les travaux sont en cours, on monte des échafaudages, et plein de trucs de construction. On s'incruste, et on rentre dans un tunnel, cul de sac. Pas mal de porte et de tunnel dans ce mur, on entre dans quelques trucs, un tunnel qui donne sur une entreprise de béton. En revenant, on croise un vieux, qui nous ordonne de quitter les lieux, sinon il appelle la ferro (sic). Merde, il va même jusqu'à regarder si l'on sort bien. Quel con. Voila petit periple fini. Mais c'est l'heure d'y retourner. A bientôt pour la suite.

14 février 2008

L'autre jour

L'autre fois, on s'est dit qu'on avait une bonne heure à rien foutre avant une soirée. Alors on s'est motivé pour prendre le métro et aller jusqu'à ces ateliers en construction. Et oui, en ce moment, y'a des ateliers en construction, et ça vaut le coup de voir. Pour l'instant on a fait du repérage, on est passé deux trois fois en métro voir si ça valait vraiment le coup. Ca à l'air de déchirer!! On s'arrête deux stations après, et on est tombé sur un dépôt en gare et après. Au moins une quinzaine de trains. Ca fait plaisir. Et puis on c'est dit que ça devait peut-être possible vu que les travaux des ateliers sont pas loin. Et bien non, bien sur c'est toujours autant gardé. Des detecteurs de partout, le PCC au milieu avec sale pour le contremaitre. Quelque caméras, et pour finir des boitiers indeterminés. En gros, c'est l'expedition. Pareil pour ceux dans le tunnel, aucun porte ne donne dedans, et les detecteurs balisent bien les entrées et les sorties. Mais il y a quelques tags, ce qui veut tout dire!

Reperage terminé, on continue sur une autre ligne. On y va peu de ce coté là des lignes. Là on arrive sur un triple quai, avec caméras detecteurs et tout ce que tu veux. On tombe sur le PCC, encore une fois, et les mecs nous demandent ce que l'on fait. Rien. On continue, ouvrons une porte, des chiottes, et une grande salle remplie de commutateurs pour les aiguillages. Deux trois photos, et on est repartis, on sort, un métro passe, avec des mecs du CSA. Curiosité. On demande ce que cela veut dire, mais nous restons sur le quai. Contrôle, Securité et Assistance. Là, c'est trop les mecs du PCC sortent, nous encerclent, et nous demandent ce qui se passe. On leur explique qu'on prends des photos, on trouve ça beau le métro. Ils nous expliquent, que ça fait trop les jeunes qui repèrent. Reperer quoi? "Vous savez, il y a des gens qui repèrent, pour revenir de nuit, des graffiteurs surtout". Il ajoute qu'ils nous suit depuis qu'on est entré dans la gare, les caméras nous filme. Le mec nous a même cramé quand on est rentré dans la salle des aiguillages, il est sorti est à fait semblant de refaire son lacet...

On a quand même trouvé une porte qui s'ouvre avec une 11.01, et qui donne deux mètres plus loin sur un métro. Une caméra et un detecteur sont derrière la porte, tout de même.
Le reperage nous a bien fait marrer, mais alors c'est quand même chaud de voir des métros...

3 février 2008

Cette nuit

Cette nuit, ce fut assez fatiguant. On avait décidé de bouger, mais je m'étais levé à 6 heures le matin. La motivation a quand même été présente, et après un rappel des troupes, nous voila parti. On devait être une dizaine, on fut finalement que deux. On se décide à aller du coté de G. C'est loin, mais on arrive à chopper le dernier métro. Un changement, et nous voilà sur un quai, avec un train vide et éteint, qui n'attendait plus que nous. Bon après reflexion, c'est pas là qu'on doit aller. On sort, marchons un peu jusqu'a la station d'après. En face de la station, une voiture avec un sigle RATP, on s'approche. Des cages à l'arrière, c'est Le maitre-chien. On traverse la route et arrivons devant l'entrée. Là, la station est ouverte. On entre. Descendons les escaliers. Passons les tourniquets, et un pas plus loin nous voilà devant le maître-chien en question. "Bonsoir, y'a plus de trains vous savez", oui on le sait et si lui savait nos intentions, il ne serait pas si gentil. "Pas de problème, on remonte". On croise deux mecs du CSA, en remontant, et une fille plus loin qui ferme la porte.

Desapointement. On fais quoi? On se repose, on a pas mal marché.
Puis, on continue. Arrivés à P. une bonne trote après. Le store est ouvert, car quelqu'un est entré. Nous l'imitons, et descendons. Le choix de la ligne s'impose à nous. On va pas retourner voir notre Ami le maitre-chien, on décide de prendre une autre ligne. Les escalators sont encore en marche, il y a une atmosphère bizarre dans la station. On arrive sur le quai.


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Grosse surprise, un train est à quai. On sort les appareils photos, et s'approche. Des nettoyeurs sont là, mais personne d'autres apparemment. On descend à l'avant du train, et ce n'est pas un mais trois trains stationnés sur les trois quais. Une caméra, sans personne derrière, surement. On se casse vite, on avait pas prévu ça. Les detecteurs nous repèrent, mais on continue.

 

2242664774_02a96df4aa_oDeux stations, puis une porte sur le coté. Des galleries techniques. qui nous emmenent du coté d'une autre ligne. Pas moyen d'ouvrir le loquet, malgré le fait qu'il tire la gueule. Des escaliers nous mènent haut, très haut. Quatre portes, murées et scelées. Une d'entre elles nous cache une salle avec une echelle. Surement un accés vers l'exterieur. On redescend, continuons. On s'arrète en station. 4h00, pause. Changement de ligne.Trop fatigués pour continuer. Ca sera une autre fois. On sort.

Bilan mitigé, 24h30 debout, et pas grand chose de découvert.
Tout au plus quelques photos.

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MrBoulard
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